Tout savoir sur les taxes immobilières en Israël

En Israël, les taxes ou MISSIM vont d’un extrême à un autre. En effet, s’agissant des taxes immobilières encore appelées missoui merkarkein, elles font l’objet d’un très constant changement. Ce changement s’opère en fonction des Ministres, au regard de la situation économique et même politique du pays, ou suivant d’autres facteurs divers. Toutefois, il convient de préciser que ces changements ont en réalité pour finalité l’amélioration des finances nationales. 

Le point sur les délais

Il faut savoir qu’en Israël, il existe un délai pour le paiement de l’acheteur, mais également pour celui du vendeur. En effet, ces derniers ont précisément 60 jours soit 2 mois pour faire la déclaration d’achat afin de procéder au paiement de la taxe correspondante aux autorités du fisc. Afin d’éviter la sanction du non-respect des délais, toutes les parties sollicitent régulièrement l’assistance des avocats pour ce type de transactions. Ce sont ces mêmes avocats qui réalisent toutes les démarches pour payer lesdites taxes. Les taxes immobilières en Israël accompagnent le prix d’achat qui est alourdi par des frais supplémentaires. Ces frais concernent les honoraires de l’avocat, les frais d’agence et les éventuels travaux de rénovation.

La taxe concernant le primo-acquérant

En Israël, l’État encourage vivement les habitants à acheter des logements. Ceux qui n’en ont pas sont désignés sous l’appellation de primo-acquérant. Pour ces derniers, il existe un barème relatif aux taxes qui auront été décidées en janvier 2018. Il a été déterminé par le ministère des Finances et il est fonction du prix d’achat de votre bien immobilier. Au-delà de 16.978.450 NIS, il faudra prévoir une taxe de 10 %. Dans l’intervalle de 5.093.535 NIS et 16.978.450 NIS, la taxe correspondante sera de 8 %. Pour une fourchette comprenant 1.974.335 NIS et 5.093.535 NIS, la taxe est fixée à 5 %. Sur le plan financier, il n’y aura pas de taxe en dessous de 1.664.520 NIS.

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