Comment calculer la rentabilité locative d’un investissement

Calculer la rentabilité d’un investissement locatif est important afin d’avoir une visibilité budgétaire correcte. Plusieurs techniques permettent d’obtenir ce résultat.

Qu’est-ce qu’un investissement locatif ?

Toute personne investissant dans l’immobilier doit prendre en compte de nombreux paramètres. La rentabilité d’un investissement locatif doit s’apprécier en mettant en regard les entrées et les sorties d’argent. Cependant, il faut aussi tenir compte de paramètres tels que l’inflation.

Le calcul de la rentabilité doit également prendre en compte les réductions d’impôt surtout dans les premières années où l’amortissement est plus important. 

Comment faire la différence entre la rentabilité brute et la rentabilité nette ?

Pour calculer la rentabilité locative, il suffit de diviser le loyer perçu chaque année par le prix d’achat du bien. Cette dernière somme devra être additionnée avec les sommes dépensées et les frais de notaire. 

Si vous souhaitez calculer la rentabilité nette, il vous faudra déduire les impôts, les contributions sociales et les charges non-récupérables sur le locataire.

De façon précise, le montant de la rentabilité d’un investissement locatif ne peut être obtenu qu’au terme d’une série de calculs complexes. 

Comment procéder précisément ?

Avant d’entamer la procédure aboutissant à l’obtention d’un crédit, il est important de calculer avec précision la rentabilité locative.

D’abord, définissez le coût réel de l’achat du logement. Cela se fait en additionnant le prix d’achat du bien, les frais d’agence, les honoraires du notaire (7% de la valeur totale du bien) et les dépenses faites pour les travaux. La somme obtenue est en valeur absolue.

Ensuite, il faut déterminer la rentabilité brute. Elle sera en valeur relative (%). Elle est obtenue en divisant les loyers bruts annuels sans charges par l’investissement initial.

Enfin, calculez la rentabilité nette de charges. Elle est aussi en valeur relative (%). Faites une addition incluant : les charges de copropriété non-récupérables, les travaux de copropriété, les sommes consacrées au petit entretien, la taxe foncière, les sommes investies dans les assurances ainsi que les frais de gestion.

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